« 100 Ans – 100 Vies » | SOUDAN - “En créant notre petit commerce, nous avons pu couvrir nos besoins et même faire quelques économies”
Un programme de l’OIT a mis en place des formations qui ont permis à des personnes vulnérables de la région du Darfour de créer leurs petits commerces.
2 septembre 2019
KHARTOUM - La région du Darfour a été le théâtre d’une grave guerre civile qui a eu pour conséquence d’accroître sa vulnérabilité.
Les bergers et les bergers-agriculteurs ont été notamment identifiés comme figurant parmi ceux qui vivaient dans la plus grande précarité.
C’est pourquoi l’OIT a créé un projet visant au rétablissement des moyens d’existence des bergers et des bergers-agriculteurs de la région.
Outre la construction de 55 points d’eau, le programme a permis à 700 personnes d’acquérir des compétences techniques visant à les encourager à l’entreprenariat en les mettant en contact avec des prestataires de services financiers destinés aux créateurs d’entreprises.
Ce projet a été mis en œuvre avec d’autres agences de l’ONU, en coordination étroite avec le gouvernement, des ONG ainsi qu’avec le secteur privé au Darfour.
Hanan Abdulmajed ainsi que d’autres femmes de la localité de Milliet ont bénéficié des formations de l’OIT. Peu de temps après, elles ont créé un petit commerce de pâtisserie. Ainsi, elles ont pu subvenir à leurs besoins de base et même économiser en vendant des biscuits et des gâteaux aux populations environnantes.
Le projet visait aussi à l’amélioration des récoltes et de l’élevage par une gestion durable des ressources naturelles, que ce soit la terre, l’eau, les ressources forestières ou la promotion de sources d’énergie alternatives.
Des opportunités commerciales
En outre, le programme a également assuré la promotion des emplois alternatifs à travers la formation technique et le développement de potentiel des futurs entrepreneurs. Des formations de l’OIT dans des domaines adaptés comme les questions de genre, l’entreprenariat et les coopératives ont également été offertes à des coopératives et à des groupes d’entre-aide ainsi qu’à de futurs opérateurs économiques de PME.
Les 700 bénéficiaires ont ainsi identifié des opportunités commerciales locales. Ils ont pu acquérir de nouvelles compétences dans leur domaine et les ont adaptées à leur environnement respectif tout en les partageant avec d’autres.
Depuis sa participation aux formations mises en place par l’OIT, Mazahir Mohamed et ses proches se sont mis à vendre des marchandises au marché et dans les bureaux en utilisant une charrette tirée par un âne. Ils ont pu ainsi mettre un peu d’argent de côté pour pouvoir développer leur commerce après s’être déclarés en tant que coopérative et avoir obtenu des financements.
« Avant, je pensais que créer un commerce nécessitait d’avoir beaucoup d’argent. Mais, grâce au projet, j’ai appris qu’il était au moins aussi important d’avoir des compétences, de la motivation et de la confiance en soi. C’est le premier pas indispensable », explique-t-elle.
Etre moins vulnérables
Suite au projet, les ministères des Affaires sociales du nord et du sud du Darfour ont fait part de leur intérêt et ont adopté et répliqué le concept de la chaîne de valeur rurale et agricole dans les deux Etats.
Ils ont également commencé à discuter de la faisabilité de créer des institutions de développement social chargées d’encourager la production rurale. Cela a joué un rôle important dans l’accélération de la transition entre la phase de secours et la période de développement en créant des emplois pour les plus vulnérables.
Dans ce contexte, le projet a contribué au processus de paix tout en créant les bases du développement des interventions afin d’atteindre d’autres jeunes et d’autres femmes dans la région.
Les bergers et les bergers-agriculteurs ont été notamment identifiés comme figurant parmi ceux qui vivaient dans la plus grande précarité.
C’est pourquoi l’OIT a créé un projet visant au rétablissement des moyens d’existence des bergers et des bergers-agriculteurs de la région.
Outre la construction de 55 points d’eau, le programme a permis à 700 personnes d’acquérir des compétences techniques visant à les encourager à l’entreprenariat en les mettant en contact avec des prestataires de services financiers destinés aux créateurs d’entreprises.
Ce projet a été mis en œuvre avec d’autres agences de l’ONU, en coordination étroite avec le gouvernement, des ONG ainsi qu’avec le secteur privé au Darfour.
Hanan Abdulmajed ainsi que d’autres femmes de la localité de Milliet ont bénéficié des formations de l’OIT. Peu de temps après, elles ont créé un petit commerce de pâtisserie. Ainsi, elles ont pu subvenir à leurs besoins de base et même économiser en vendant des biscuits et des gâteaux aux populations environnantes.
Le projet visait aussi à l’amélioration des récoltes et de l’élevage par une gestion durable des ressources naturelles, que ce soit la terre, l’eau, les ressources forestières ou la promotion de sources d’énergie alternatives.
Des opportunités commerciales
En outre, le programme a également assuré la promotion des emplois alternatifs à travers la formation technique et le développement de potentiel des futurs entrepreneurs. Des formations de l’OIT dans des domaines adaptés comme les questions de genre, l’entreprenariat et les coopératives ont également été offertes à des coopératives et à des groupes d’entre-aide ainsi qu’à de futurs opérateurs économiques de PME.
Les 700 bénéficiaires ont ainsi identifié des opportunités commerciales locales. Ils ont pu acquérir de nouvelles compétences dans leur domaine et les ont adaptées à leur environnement respectif tout en les partageant avec d’autres.
Depuis sa participation aux formations mises en place par l’OIT, Mazahir Mohamed et ses proches se sont mis à vendre des marchandises au marché et dans les bureaux en utilisant une charrette tirée par un âne. Ils ont pu ainsi mettre un peu d’argent de côté pour pouvoir développer leur commerce après s’être déclarés en tant que coopérative et avoir obtenu des financements.
« Avant, je pensais que créer un commerce nécessitait d’avoir beaucoup d’argent. Mais, grâce au projet, j’ai appris qu’il était au moins aussi important d’avoir des compétences, de la motivation et de la confiance en soi. C’est le premier pas indispensable », explique-t-elle.
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