Une nouvelle série d'amendements importants à la MLC, 2006 entrera en vigueur le 23 décembre 2024
Ces amendements visent à améliorer encore les conditions de travail et de vie en mer et à relever certains des défis majeurs auxquels les gens de mer ont été confrontés pendant la pandémie de COVID-19.
4 juillet 2024
GENÈVE (Nouvelles OIT) - Il est désormais confirmé que les huit amendements au code de la convention du travail maritime, 2006, telle qu’amendée (MLC, 2006) adoptés par l'OIT en 2022 entreront en vigueur le 23 décembre 2024.
Les amendements garantiront que:
Recrutement et placement
- Les gens de mer sont informés, avant ou pendant l'engagement, de leurs droits dans le cadre du système de protection financière qui doit être mis en place par les agences privées de recrutement et de placement pour indemniser les gens de mer en cas de pertes monétaires.
Rapatriement
- Les États membres facilitent le rapatriement rapide des gens de mer abandonnés et coopèrent pour faire en sorte que les gens de mer engagés pour remplacer ceux qui ont été abandonnés sur leur territoire ou à bord d'un navire battant leur pavillon se voient accorder les droits que leur confère la MLC, 2006.
Logement et loisirs/Accès à des installations de bien-être à terre
- Les gens de mer disposent d'une connectivité sociale appropriée à bord ;
- Les armateurs, pour autant que cela est raisonnablement possible, fournissent aux gens de mer à bord de leurs navires un accès à Internet, le cas échéant pour un tarif raisonnable. Les États du port font de même pour les gens de mer à bord des navires dans leurs ports et à leurs postes de mouillage associés.
Alimentation et service de table
- L’eau potable de bonne qualité est disponible gratuitement pour les gens de mer ;
- Les repas fournis sont équilibrés ;
- L’approvisionnement en vivres et en eau potable est contrôlé en ce qui concerne leur quantité, leur valeur nutritionnelle, leur qualité et leur variété.
Soins médicaux à bord des navires et à terre
- Les gens de mer sont rapidement débarqués lorsqu'ils ont besoin de soins médicaux immédiats et ont accès aux installations médicales à terre en cas, notamment, de lésion ou de maladie grave, lésion due à une fracture, un saignement important, des dents cassées ou enflammées ou des brûlures graves, de douleur intense ne pouvant pas être traitées à bord du navire et de risque de suicide.
- Lorsqu’un marin décède à bord, les États membres facilitent le rapatriement du corps ou des cendres par l'armateur.
Protection de la santé et de la sécurité et prévention des accidents
- Les marins disposent d'équipements de protection individuelle dans des tailles appropriées, notamment pour répondre aux besoins des femmes qui sont de plus en plus nombreuses à travailler en mer ;
- Tous les décès de marins sont enregistrés et déclarés chaque année au BIT et les données correspondantes sont publiées.
Garantie financière
- La preuve documentaire de la garantie financière comprend le nom du propriétaire inscrit, s’il diffère de l’armateur.
Page associée
Convention du travail maritime, 2006
Convention du travail maritime, 2006